J'ai donc ajouté deux limicoles seulement mais pas avant d'avoir enfin coché l'Hirondelle de rivage qui pourrait nicher dans les environs de la sablière. Parmi les quelques dizaines de Canards colverts et quelques Goélands à bec cerclé, j'ai pu voir une dizaine de Bécasseaux minuscules et un seul Pluvier semipalmé (#163). Ce n'était pas beaucoup mais assez pour me remonter le moral... Comme plusieurs limicoles sont des migrateurs tardifs, une autre visite pourrait s'avérer fructueuse quoique je ne sais pas trop de quoi ces oiseaux peuvent se nourrir dans le sable.
Juste avant de quitter les lieux, j'ai entendu un Pipit d'Amérique en vol (#164). Je ne l'ai pas trouvé, ne serait-ce qu'un point noir dans le ciel, donc je dois le mettre comme "entendu" seulement.
J'ai commencé à me sentir faible sur le chemin du retour. Durant l'après-midi, ayant à creuser un trou pour planter un arbre, et ayant à utiliser la hache autant que la pelle (pour couper des racines d'un bouleau mort), j'étais complètement à terre en début de soirée. Je pensais faire un saut ce matin à l'ile Sainte-Hélène pour tenter de voir ne serait-ce qu'une Paruline à calotte noire, un Viréo de Philadelphie ou pourquoi pas une Grive à joues grises mais mon corps ne répond plus. Avec mon allergie saisonnière qui s'ajoute à ça, je suis pas mal fini. Et là, il pleut.
Ça pourrait être bon quand même puisque les migrateurs ne bougent pas trop quand il pleut. Si je me sens mieux demain matin, je vais y aller à l'ile Sainte-Hélène.
On a fait 18.8 km en auto pour se rendre à la sablière. On a marché peut-être, quoi, 1 km ou moins? Voici le trajet: