Il y a un endroit pas trop loin de chez moi, la carrière Meloche, qui est connue sous le nom de sablière de Saint-Lazare où je pourrais trouver (selon ce que j'ai lu sur eBird) l'Engoulevent bois-pourri, l'Engoulevent d'Amérique, le Bruant des champs, l'Hirondelle de rivage ainsi que des limicoles de passage: Bécasseau minuscule, Pluvier semipalmé pour ne nommer que ceux-là. Je pensais même y aller en fin de journée aujourd'hui mais ayant soupé trop tard, je me serais rendu sur place et j'aurais manqué certains oiseaux qui seraient sûrement trop silencieux pour les trouver. Demain, peut-être!
Certains migrateurs tardifs ne sont pas encore vraiment arrivés et d'autres n'ont toujours pas été observés. Il va falloir que je paie quelques visites supplémentaires à l'ile Sainte-Hélène avant la fin du mois pour tenter de les trouver. Parmi ces migrateurs, on retrouve: le Viréo de Philadelphie, la Paruline triste, la Paruline à calotte noire, le Bruant de Lincoln, la Grive à joues grises, le Coulicou à bec noir, le Moucherolle à côtés olive, le Moucherolle à ventre jaune, le Moucherolle des aulnes et le Moucherolle des saules. Je pourrais aussi inclure la Bernache cravant qui pourrait passer au-dessus des eaux du fleuve.
J'aurai également une petite expédition à faire dans le sud-ouest du Québec pour trouver des spécialités locales. Parmi celles-ci: le Tohi à flancs roux, la Sturnelle des prés, la Maubèche des champs, le Bruant des champs, la Paruline à ailes dorées et pourquoi pas le Troglodyte à bec court qui serait une primecoche! En revenant de Godmanchester, où je prévois faire ces trouvailles, je pourrais arrêter au marais de Saint-Timothée pour ajouter aussi la Marouette de Caroline et le Petit Blongios. Si en plus je peux découvrir un Passerin indigo, tant mieux!
Le gros problème ce printemps, ce sont les limicoles. À part la sablière de Saint-Lazare, je ne vois pas trop où je pourrais en observer. Les champs du Haut-Richelieu sont à sec depuis un bout sauf un petit espace entre la rue Bourne à Saint-Jean-sur-Richelieu et la 2e Avenue à Saint-Blaise. Il va donc falloir que j'attende à la fin de l'été et à l'automne pour les voir. J'aurai plus de chance en effet d'aller à leur rencontre à Sainte-Martine, le long des rives de Longueuil ou encore à la baie Missisquoi.
Il restera donc à trouver des nicheurs que je n'ai pas encore vu, durant l'été. La Petite Buse, le Troglodyte de Caroline, le Pic à ventre roux, la Gélinotte huppée, la Perdrix grise, la Sarcelle à ailes bleues, le Bruant des plaines, le Merlebleu de l'Est, la Paruline azurée font partie de cette catégorie.
Il y a des migrateurs que j'ai manqués et d'autres qui seront plus présents à l'automne, surtout octobre et novembre. Je ne me décourage donc pas pour ce groupe où on retrouve plusieurs anatidés: Oie de Ross, Bernache de Hutchins, Oie rieuse, Érismature rousse, les trois macreuses, le Garrot d'Islande et le Fuligule à dos blanc. La Paruline à couronne rousse et la Paruline verdâtre manquent à l'appel aussi. Ces deux-là, je ne sais pas trop comment je pourrais aller les chercher. C'est presque un coup de chance de tomber sur elles durant la migration.
En calculant tout ce que j'aurais la possibilité de voir à 100%, j'arriverais à un total final de 220 espèces. Avec de la chance (lire ici des espèces exceptionnelles pour la Montérégie), je pourrais monter à 230.
J'ai fait du bon travail jusqu'à maintenant, malgré ma paresse parfois, mais il faut tenir bon!! Encouragez-moi en m'écrivant un petit mot sur mon blogue (pas par courriel ni sur Facebook). Ça serait gentil de votre part parce qu'en sachant qu'on me suit dans ma démarche, ça me motive à continuer. Je sais qu'il y a des observateurs au Québec qui font "normalement" une Grande Année sans presque le savoir, parcourant le Québec à l'affût des moindres oiseaux. Qui suis-je alors pour prétendre faire mieux? J'ai déjà laissé passer certains oiseaux (et je peux m'en mordre les doigts) mais je rappelle que mon but est d'utiliser la voiture le moins souvent possible... Pas facile quand on habite à l'ile Perrot, vraiment pas facile... l'endroit n'est pas favorable au vélo, je m'en suis plaint à quelques reprises sur mon blogue. Alors, je fais de mon mieux malgré tout.
Donc, si je récapitule, à courte échance, je devrais visiter la sablière de Saint-Lazare sous peu, l'ile Sainte-Hélène aussi et la fin de semaine qui vient, je vais à Godmanchester.