Pourtant, il y a encore des migrateurs tardifs qui passent dans la région et dont il faudrait que j'aille à leur rencontre pendant qu'ils sont là. Le Tournepierre à collier et certains bécasseaux ainsi que la Sterne arctique qui sont annuellement vus aux rapides de Lachine.
À part de ça, je peux maintenant me consacrer aux raretés locales qui nichent dans le sud du Québec. En ayant participé à l'Atlas des oiseaux nicheurs durant les cinq dernières années, je sais d'expérience que le mois de juin est le mois idéal pour repérer les oiseaux à leur chant. C'est donc un mois crucial pour rechercher les espèces manquantes. Voici la liste de ces oiseaux, il n'y en a même pas 20:
Petit Blongios
Marouette de Caroline
Maubèche des champs
Engoulevent d'Amérique
Pic à ventre roux
Moucherolle des saules
Viréo à gorge jaune
Troglodyte de Caroline
Troglodyte à bec court
Merlebleu de l'Est
Paruline azurée
Paruline triste
Bruant sauterelle
Bruant vespéral
Bruant des champs
Bruant des plaines
Passerin indigo
Sturnelle des prés
Je pourrais en ajouter certains autres, comme le Moqueur polyglotte ou la Gélinotte huppée, mais je pourrais toujours les voir à d'autres moments dans l'année. Quant au Pic à ventre roux et au Troglodyte de Caroline, j'aurais pu les cocher depuis le mois de janvier et je peux les cocher jusqu'au mois de décembre. Il suffit juste que je me décide à aller à Châteauguay, bastion de ces deux espèces qui semblent y résider à l'année. J'ai déjà aussi eu des Troglodytes de Caroline dans ma propre cour, mais on dirait qu'ils font exprès cette année de ne pas se montrer...
Côté kilométrage, j'atteins ce mois-ci la moitié de ce que je peux me permettre durant l'année. Je pensais en manquer, de ces kilomètres, mais je suis en-dessous de la limite. Je peux me permettre presque 900 km!!! Et je risque d'en utiliser pas mal dès la fin de semaine qui vient puisque je vais faire un blitz dans le fin fond du sud québécois en recherchant plusieurs des espèces mentionnées plus haut.
Quant au Petit Blongios et la Marouette de Caroline -et j'aurais pu ajouter la Sarcelle à ailes bleues-, je pourrais les voir en payant une petite visite au marais de Saint-Timothée durant la semaine, après mon travail. Si le temps peut s'améliorer!! En ce qui a trait à la Sturnelle des prés et à la Maubèche des champs, ces oiseaux sont difficiles à trouver; il va falloir que je retourne à Godmanchester à défaut d'en trouver plus près.
Le vélo dans tout ça? Je pense qu'il va falloir mettre une croix là-dessus... J'ai bien mal commencé l'année avec ce moyen de transport et malgré l'été, je crois que ça va continuer ainsi. Dommage. Le seul espoir que je pourrais avoir, ce serait au mois de septembre où je pourrais explorer les abords du canal de Beauharnois en vélo pour rattraper les migrateurs manqués ce printemps.
Pour l'instant, je vais faire le focus sur les espèces estivales. J'en reparlerai cette fin de semaine.