Pour en revenir aux oiseaux, j'en suis à une douzaine d'espèces de tangaras (tanagers, en anglais) et autant de colibris; j'ai ajouté cet après-midi le "Violet Sabrewing" à l'endroit ou on passe la nuit, Tiquicia Lodge. Avant d'y arriver, on a aussi observé une buse presque toute blanche, "White Hawk", mon premier rapace sur ma liste des nouveautés. Si jamais on grimpe le volcan Poàs, je pourrais peut-être voir le Junco des volcans... à suivre.
Après avoir passé deux jours en montagne avec des nuits froides, puis une autre à San José, nous voilà rendu à Heliconia Island et c'est maintenant chaud et humide. En fait, il a plu pas mal longtemps. Le petit canal qui sépare l'ile de la terre ferme était relativement à sec quand on est arrivé et quelques minutes plus tard, il y avait toute une rivière d'eau brune provenant des terres montagneuses. Mais malgré tout, j'ai pu ajouter une bonne dizaine d'oiseaux quelques minutes après notre arrivée. Parce que les hôtes ont installé des mangeoires un peu partout devant leur maison (qui se trouve à être la réception et le balcon sert de salle à manger). Un couple néerlandais sont les proprios et c'est madame qui offre régulièrement et presque religieusement bananes, mangues et tranches de pain aux oiseaux. Ceux-ci ne sont absolument pas craintifs, il faut quand même pas arriver bruyamment mais avec un peu de respect, les oiseaux ne s'occupent pas de notre présence. Comme ce "Blue-gray Tanager", un oiseau commun: Le "Palm Tanager", une nouveauté pour moi: La femelle du "Passerini's Tanager" que j'ai longtemps hésité avant de l'identifier car sa représentation dans mon livre sur les oiseaux du Costa Rica est assez différente Le "Green Honeycreeper", aussi une nouveauté. Le mâle est vert turquoise avec un masque noir et les yeux rouges, tandis que la femelle est toute vert pomme: Une autre nouveauté, le "Dusky-capped Tanager", supposément un oiseau difficile à observer parce qu'il se cache dans la végétation mais ici, il vient nous manger devant la face. Celui-ci avec cueilli quelque chose, une sauterelle peut-être, et semblait faire une petite danse pour l'offrir à sa partenaire Entre deux averses, on s'est permis d'explorer l'ile. Les cabines et le jardins d'héliconias sont au centre et à chaque extrémité, c'est la forêt naturelle. Ce qui nous a permis de faire quelques belles surprises, surtout quand Yin Choy s'est écrié qu'il y avait un énorme colibri perché. C'est vrai que ça avait l'air d'un colibri mais c'était un Jacamar à queue rousse, magnifique oiseau qui nous a laissé tout le temps pour l'observer à loisir: Ça, c'était le 13 février. Ce matin, le 14, j'ai eu une autre belle surprise quand un "Gray-necked Wood-Rail" est venu se nourrir dans le jardin et peut-être un autre est venu visiter les mangeoires Peu de temps plus tard, nous partions en direction du volcan Poàs. Je ne sais pas si on va pouvoir le visiter; la météo ne s'annonce pas bonne, il a recommencé à pleuvoir et Yin Choy est malade, il a de fortes crampes dans le ventre. Ça m'inquiète beaucoup et j'espère que ça ne compromettra pas le reste du voyage. Lui pense que c'est quelque chose qu'il aurait mangé durant notre séjour sur l'ile... J'en doute un peu car sinon je serais aussi malade. Je crois que ça pourrait remonter à la journée passé à San José quand on a mangé au marché central. Peu importe, ça gâche un peu le voyage. Demain, le 15, on se dirige vers le volcan Arenal ou on restera pendant au moins 2 nuits. Donc, pour YC, ce pourrait être deux journées de repos et il n'aura pas besoin de conduire. Eh oui, c'est lui le chauffeur, pour l'instant et c'est aussi le photographe. Je pourrai toujours prendre le volant si nécessaire, mais les prochains posts pourraient être vides de photos. Vous saurez pourquoi!
Pour en revenir aux oiseaux, j'en suis à une douzaine d'espèces de tangaras (tanagers, en anglais) et autant de colibris; j'ai ajouté cet après-midi le "Violet Sabrewing" à l'endroit ou on passe la nuit, Tiquicia Lodge. Avant d'y arriver, on a aussi observé une buse presque toute blanche, "White Hawk", mon premier rapace sur ma liste des nouveautés. Si jamais on grimpe le volcan Poàs, je pourrais peut-être voir le Junco des volcans... à suivre.
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Sylvain MathieuJ'observe les oiseaux depuis 1978 à l'âge de 14 ans mais j'ai commencé encore bien plus jeune. J'ai fondé le club d'ornithologie du Haut-Richelieu en 2003 avec des amis et j'ai été responsable régional pour l'Atlas des oiseaux nicheurs du Québec (2010-2014). Les oiseaux... c'est ma vie! Archives
Février 2016
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