Pour parler d'oiseaux, je n'ai vu aucun oiseau d'hiver comme j'espérais tant durant l'excursion. Dans le Haut-Richelieu, les champs ressemblent déjà à ce qu'on peut voir au mois de mars: peu de neige et partout des mottes de terre. Donc, pas de plectrophanes, pas de Buse pattue, même pas d'Alouettes hausse-col... Pourtant, la matinée avait bien commencée avec l'apparition d'un rapace en vol alors que nous observions de très lointains Geais bleus. Ça m'a pris quelques secondes pour le reconnaître mais c'est en le regardant à la jumelle que j'ai pu identifier formellement ce jeune Faucon pèlerin (espèce #33). Il s'est posé dans un arbre très loin et j'ai décidé de faire de la digiscopie. Je savais d'avance que les photos ne seraient pas très bonnes; le télescope bougeait sans cesse quand j'essayais de placer mon cellulaire vis-à-vis l'objectif. Mais je me suis dit qu'un tel élément de preuve était nécessaire pour mon blogue.
Après avoir visité le réseau de mangeoires au Club de golf de la Vallée des Forts, puis quelques mangeoires sur la rue Dulude à Saint-Blaise, après avoir erré dans la campagne de Saint-Valentin, nous sommes revenus à Saint-Jean, sur le bord du Richelieu. J'ai pu ajouter trois espèces de canards que je n'avais pas vu durant de précédentes observations: le Garrot à œil d'or (#34), le Canard noir (#35) et le Harle couronné (#36).
Même si j'étais content d'avoir augmenté ma liste de ces quatre espèces, j'ai été quand même déçu de ne pas avoir observé les espèces d'hiver... J'ai bien peur d'avoir besoin d'attendre jusqu'à décembre prochain pour cocher ces oiseaux. Pour l'instant, il me reste environ 9 km motorisés en banque pour janvier, ce qui exclut toute excursion jusqu'au 1er février.
J'en profite pour dire un gros merci à Gaétan Dubois et Micheline Forget de m'avoir trimbalé un peu partout dans le but d'assouvir ma passion des oiseaux. On est tous un peu fous dans cette gang! Mais c'est une belle folie...
Ce qui s'en vient pour la dernière semaine de janvier, c'est la recherche du Moqueur polyglotte à l'ile des Sœurs, à Montréal. Je suis allé deux fois d'affilée sans le voir. Pourtant, l'endroit est à peine grand comme un pâté de maisons et même plus petit. Mais je l'ai manqué! Sur eBird, j'ai vu qu'il y avait une mention datant d'aujourd'hui. Ça va me demander un peu de persévérence. Et comme je vais m'y rendre en transport en commun, je ne compte pas ce kilométrage dans mon total. À suivre...