Yin Choy et moi avons donc fait une marche de 2 ou 3 kilomètres sans rien mais vraiment rien voir. Pas une mésange, pas de corneilles, aucune sittelle et les pins étaient vides de cônes ce qui veut dire aucun bec-croisé, tarin, sizerin ou autre fringillidé. Ce n'est qu'au retour, presque au début du sentier, que j'ai entendu un ricanement dans la forêt. Je suis reparti sur mes pas pour tenter de voir d'où ça venait quand Yin Choy m'appelle: un Grand Pic et il le voit! Je regarde à la jumelle puis à la lunette d'approche (eh oui, on l'avait trainé durant la promenade). Malheureusement, ce Grand Pic est furtif et farouche, il travaille le bois mort en se postant de l'autre côté d'un gros tronc d'arbre parsemé de trous. Ce n'est pas la première fois que ce pic vient s'y nourrir! Mais j'ai quand même pu lui voir la tête ce qui fait mon ajout #21 à la liste.
Après avoir quitté les lieux, nous avons fait quelques rues résidentielles dans l'espoir de voir des oiseaux de mangeoires. Mais... faut-il qu'il y AIT des mangeoires!! Absolument rien. Désolant.
Nous reprenons donc la route en roulant sur le boulevard de la Cité des Jeunes, la 340. Je regardais par la fenêtre côté passager mais Yin Choy, tout en conduisant, voit de gros oiseaux noirs dans un champ, du côté conducteur.
Des dindons! J'ai eu à peine le temps d'en voir avant qu'on passe une ligne d'arbres qui obstrue la vue. Je dis à Yin Choy d'arrêter et qu'on retourne voir. Ils étaient toujours là. 32 Dindons sauvages (#22) avec une vingtaine de corneilles. Il y avait quatre de ces dindons qui arboraient un plumage grisâtre. Variation génétique? Les oiseaux étaient loin et la technique de la photo avec le télescope a ressemblé pas mal à l'épisode du harfang il y a deux jours...
Et ce fut tout pour la journée. Un repas au resto Pacini, suivi d'un mal de tête et d'une envie de dormir m'ont empêché de continuer. 49.1 kilomètres pour deux espèces d'oiseaux.